Bonjour à tous,
Nous avons entendu parler de la lettre de Guy Mocquet....
Moi je voudrais vous parler d'une lettre tout aussi émouvante et poignante. Celle du jeune Léon Marlot né le 5/04/1901. Mort pour le France le 23 juillet 1918 à Tournai (Belgique) fusillé par les allemands en tant que victime civile.
Pris à 16 ans chez ses parents à Roubaix pour faits d'espionnage.
Il n'a pas voulu qu'on lui bande les yeux et il est mort en patriote. Une rue et une école de sa ville natale portent son nom.
Extrait:
"...Oh très chère maman consoles-toi je t'en prie, tant d'hommes meurent en ce moment, consoles-toi de la mienne. Oui je vais mourir ce soir, à huit heures, je ne serais plus de ce monde et j'aurai quitté cette terre pour rendre compte à Dieu. Oh maman pardonnes-moi les peines que je t'ai causées par mon indocilité. Je vous demande aussi pardon chers frères et sœurs du mal que j'ai pu vous faire ... J'étais décidé à mener une vie tout autre que je l'avais menée jusqu'ici. Oh maman je te prie de redoubler d'affection pour vous tous que je n'ai pu hélas revoir une dernière fois... Je meurs content, victime de mon dévouement patriotique et réconforté par la communion. Je vous donne rendez vous au ciel.
Votre très affectionné fils et frère. Marlot Léon.
Quelle leçon donnée par ce jeune adolescent qui avait participé à la fameuse "Dame Blanche". En fait il s'agissait d'une organisation d'espionnage organisée en Belgique et France occupées, composée d'environ un millier de patriotes, hommes femmes et enfants.
A méditer.
Bien cordialement. J.Claude