COUP DE GUEULE

Bonjour à tous,

Depuis que je me bats pour le maintien de la mémoire d'une génération sacrifiée et la découverte de la vérité trop longtemps cachée, je n'ai de cesse que de lutter contre ceux qui "mêlent" des idées politiques ou religieuses à un travail historique.
C'est en lisant le rapport Becker que j'ai découvert une fois de plus que certains politisaient le maintien de la mémoire. Ce rapport, on l'approuve ou pas, là n'est pas le problème. Chacun est libre de l'analyser et d'exprimer des critiques, mais elles doivent être constructives et non bassement politiciennes avec un parti pris évident.
J'ai trouvé sur un site Internet se rapportant au Chemin des Dames, et qui semble défendre ardemment une association composée d'universitaires dont le siège social se trouve à la Mairie de Craonne, j'ai trouvé, disais-je, une attaque violente et politisée à l'extrême contre ce rapport.
J'ai déjà écrit un texte, en mai 2007, sur un universitaire "colloqueur" qui exprimait ses opinions politiques sur un forum soi-disant réservé à l'étude de la guerre 14-18.
J'ai l'honneur de présider une association dans laquelle se côtoient tous les milieux sociaux, où les idées de chacun sont respectées tant sur le plan politique que religieux. Nous formons un groupe uni et nous n'avons qu'une seule philosophie : les Poilus.
Les hommes resteront les hommes... J'en ai assez de tous ces donneurs de leçon de tous bords, du Nord, de Paris et du Sud, des récupérateurs d'idées qui politisent tout. Les Poilus ne méritent pas cela.
Le Chemin des Dames, qui pour moi est un lieu sacré, n'est décidément pas béni des dieux. Après la transformation de la Caverne du Dragon en piège à touristes, après les extrapolations d'un artiste dit "contemporain" et la mise en place d'un pseudo lieu de mémoire à proximité de cette Caverne, après le monopole de la vérité historique imposée par des "colloqueurs", après ces luttes régionales entre associations, après ces rivalités entre universitaires du Nord et du Sud, il faut une bonne dose de courage, d'abnégation et de sincérité pour maintenir une certaine idée du devoir de mémoire.
Heureusement, nous sommes un certain nombre à défendre des idées dépourvues de toutes arrières pensées, et ces confrères ne sont pas parmi les plus mauvais historiens, loin s'en faut ! Ils se reconnaîtront.
Voilà, c'est mon premier "coup de gueule" de l'année, il y en aura d'autres, ceux qui me connaissent le savent.

Cordialement à tous
Alain Pereur